Le programme porte sur l’étude de la biologie, de la dynamique et des comportements migratoires de la Cigogne blanche Ciconia ciconia. Cette espèce a failli disparaitre dans les années 70, sa population s’étant restreinte à 11 couples dans l’est de la France. Depuis, et ce grâce à des programmes de conservation, aux lois de protection, à l’interdiction de la chasse sur cet oiseau, aux meilleures conditions climatiques d’hivernage en Afrique, etc… la population française se redynamise, apportant alors un nouvel espoir à l’espèce. Aujourd’hui, environ 4500 couples se reproduisent sur l’ensemble du pays et, chaque année, 2 grands mouvements migratoires sont observés par le plus grand nombre d’entre nous.
Ces dernières années, la Cigogne blanche a su s’adapter à la fois aux menaces climatiques, mais également aux activités humaines, présentes tant sur ses sites de reproduction, que sur les zones d’hivernage. Ce grand migrateur, originellement sub-Saharien, foule de moins en moins le sol africain, et tend davantage à passer l’hiver sur nos marais mais aussi sur les décharges à ciel ouvert françaises, espagnoles et portugaises.
Si le baguage démontre un intérêt scientifique incontournable dans l’étude de la biologie d’une espèce, le contrôle de ces bagues n’en est pas moins important. En effet, le contrôle des bagues métalliques et DARVIC posées sur ces oiseaux constitue la finalité et l’aboutissement de l’étude d’un individu. Ainsi, de nombreuses connaissances scientifiques ont été acquises par ce biais : dates de départ et d’arrivée de migration, nouvelles zones d’hivernage, proximité au site de naissance d’un individu en première reproduction, taux de survie des individus bagués, etc…
Ce site a donc été créé pour vous permettre de nous transmettre vos observations sur la Cigogne blanche. Votre participation nous permettra d’écrire l’histoire de chaque oiseau bagué. Vous pouvez également, grâce à la bague DARVIC, consulter l’histoire de l’individu observé.
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Cette cigogne, avec ses trois bagues colorées et sa bague métal gravée P 0315 a été baguée par Alain Fleury dans le parc du Teich en Gironde le 08 juin 1989.
Elle vient d’être revue et photographiée dans ce même parc le 8 mai 2021 par Rémi Landeau soit 11657 jours (quasiment 32 ans) après son baguage ce qui en fait, à notre connaissance, la doyenne des cigognes vivantes.
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